Le 20 juin de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée aux réfugiés. Une occasion de penser à eux et défendre, protéger et promouvoir leurs droits, selon le HCR.
D’après le communiqué du HCR, la Journée mondiale du réfugié est une journée internationale instituée par les Nations Unies pour rendre hommage aux personnes réfugiées à travers le monde. Elle permet de mettre en lumière les droits, les besoins et les rêves de celles et ceux qui sont contraints de fuir leur patrie.
Le Rwanda compte actuellement plus de 135.800 réfugiés et demandeurs d’asile dont plus de 83 milles congolais et plus de 51 milles burundais.
Le gouvernement rwandais et le HCR ont préféré celebret la journée au camp de Mugombwa, dans le district de Gisagara dans la province du sud. Ce dernier abrite près de 12 milles réfugiés congolais.
Le Forum pour la mémoire vigilante était invité aux côtés des autres organisations nationales et internationales humanitaires qui interviennent dans le bien être de cette population concernée par la journée.
En effet, l’ONG FMV exécute, en collaboration avec ses partenaires BCT et FCI respectivement de TEXAS et CANADA, un projet d’appui scolaire aux réfugiés les plus vulnérables depuis 2019. Résultat : plus de soixante élèves et écoliers ont bénéficié (ou bénéficient encore) de ce projet.
Et puis, le FMV participe dans la formation et l’éducation à la paix qui rentre directement dans sa mission d’éducation contre les crimes et l’assistance humanitaire des populations les plus vulnérables que sont les réfugiés, les déplacés internes, les retournés et les immigrants les plus vulnérables suite aux crimes ou conflits.
Il a déjà accompli plusieurs projets dans ce sens surtout dans la lutte contre la délinquance juvénile, les grossesses non désirés et la cohabitation pacifique et intercommunautaire dans les camps de réfugiés comme Mahama à l’Est du Rwanda et dans la communauté des réfugiés à Huye et Muhanga (sud) ainsi que Kigali.
De fardeau au contributeur au développement…
Vendredi le 21 Juin 2024 la Journée du Réfugié a été ensuite célébrée à Kigali, la capitale Rwandaise. Le public, les réfugiés et les demandeurs d’asile, les partenaires, les leaders communautaires y étaient invités. Il y a eu une table ronde sur « Le rôle des organisations dirigées par les réfugiés dans le renforcement de la solidarité entre les réfugiés et les communautés locales ».
L’un des panélistes Mr Réverien Gahimbare, Directeur exécutif du FMV a parlé de l’impact de l’ONG dans l’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes (matérielle et mentale).
« Le FMV a sauvé, suite à l’éducation à la paix chez les mères célibataires (réfugiés et population d’accueil) un enfant dont la mère avait décidé d’avorter à la naissance », a-t-il rappelé en fortifiant l’aspect humain de l’ONG avant de parler des réalisation de certains projets comme celui de l’éducation des enfants réfugiés ou encore du relèvement communautaire centré sur l’agro-élevage.
« Nous réfugiés, nous ne sommes pas normalement un fardeau pour la communauté d’accueil, nous (notre organisation) avons choisi d’être des contributeurs au développement du pays d’accueil, et donc une solution de rechange », a-t-il souligné.
Lui et d’autres représentants légaux des ONGs des réfugiés sont revenus sur le défis de trouver des financements ou répondre efficacement à des appels à propositions qui exigent des capacités financières exorbitantes. Ici, les organisations dirigées par des réfugiés ont besoin de mentors pour les aider à relever ces défis.
Le FMV a exprimé ses plus sincères remerciements au gouvernement rwandais à travers son ministère en charge des réfugiés, MINEMA, et tous les partenaires comme « Prison Fellowship Rwanda » pour avoir organisé cet événement tenu au centre communautaire de Gikondo, à Kigali.
Cette année, la Journée mondiale du réfugié est axée sur la solidarité avec les personnes réfugiées.
A en croire l’agence des Nations-Unies “ces personnes ont besoin de notre solidarité, aujourd’hui plus que jamais. Faire preuve de solidarité, c’est garder nos portes ouvertes, reconnaître les atouts et les réalisations des personnes réfugiées, et réfléchir aux défis auxquels elles sont confrontées”.
Le HCR va plus loin dans sa déclaration de l’année. « Être solidaire avec les personnes contraintes de fuir signifie également veiller à ce qu’elles aient la possibilité de se reconstruire au sein des communautés qui les ont accueillies, et fournir aux pays d’accueil les moyens dont ils ont besoin pour accueillir et venir en aide aux réfugiés ».