La rencontre a eu lieu ce vendredi 6 décembre 2024 au Centre Communautaire de Gikondo à Kigali.

Lors de sa visite au Rwanda, le Haut Commissaire adjoint des Nations Unies pour les réfugiés, Kelly T. Clements, n’a pas oublié de rencontrer des organisations fondées et gérées par des réfugiés. Parmi elles, le « Forum pour la mémoire Vigilante », FMV.

La Haut Commissaire adjoint des Nations Unies pour les réfugiés était accompagnée du Directeur du Bureau régional du HCR et du Représentant du HCR au Rwanda.

FMV, représentée par son représentant légal et son Directeur Exécutif, a eu l’honneur de présenter ses réalisations et ses perspectives dans différents domaines d’intervention.

De prime abord, le projet d’appui à l’éducation des jeunes réfugiés.

« Nous avons un engagement dans l’appui à l’éducation, ayant accompagné 30 enfants réfugiés chaque année depuis 2019 grâce aux contributions de la Communauté burundaise du Texas (BCT) et de Flaming Chalice International (FCI). Nous avons également la nécessité d’élargir le nombre de bénéficiaires, ce qui nécessite le soutien de nouveaux partenaires techniques et financiers », a déclaré Reverien Gahimbare, directeur exécutif du FMV lors de la rencontre.

L’éducation à la paix, un domaine clé dans une région troublée.


« Nos efforts en matière d’éducation à la paix, avec un accent particulier sur l’importance de la formation des couples et les programmes d’éducation à la paix dans les zones frontalières affectées par des conflits sporadiques ou continus. Le plaidoyer aupres des partenaires potentiels dans ce secteur, permettra efficacement au FMV de mettre en oeuvre ces initiatives qui visent à renforcer la stabilité régionale et devront être étendues pour avoir plus d’impact », ont-ils déclaré.

Dans le domaine de la santé, les actions présentées comprennent des ateliers de sensibilisation, la distribution de serviettes hygiéniques aux femmes réfugiées à Muhanga et Kamonyi lors de la pandémie de COVID-19, etc.

L’équipe a également présenté l’importance du programme de santé mentale et de maternité, qui est actuellement en recherche de financement.

Dans le domaine des langues et de la culture, l’impact des activités culturelles, notamment des représentations théâtrales, sur la vie des réfugiés a été souligné. Ces initiatives favorisent l’intégration sociale et l’enrichissement personnel des communautés concernées. Le duo a également mis en avant d’autres activités prévues pour renforcer ce secteur.

Le secteur de l’énergie et de l’environnement n’est pas en reste.

« L’un des points forts de notre présentation a été le « TEKA NEZA STOVE », un modèle de cuisson propre qui présente des avantages économiques, sanitaires et environnementaux. Nous avons souligné l’importance du lobbying auprès des partenaires potentiels pour amplifier l’impact de ces initiatives », ont-ils indiqué.

Enfin, le modèle rwandais a été reconnu.

Ils ont souligné que ces réalisations ont été rendues possibles grâce au cadre juridique inclusif du Rwanda, qui permet aux réfugiés de créer des organisations, et au soutien de partenaires tels que le HCR, Inkomoko, la BCT, FCI, la Coalition internationale des sites de conscience (ICSC) et Spirit in Action (SIA).

Mme Kelly T. Clements, Haut Commissaire adjointe des Nations Unies pour les réfugiés, et ses collègues du Rwanda et de la région de l’Afrique de l’Est ont apprécié ces activités, soulignant qu’il s’agit du modèle du HCR pour s’assurer que les réfugiés ne sont plus considérés comme un fardeau, mais plutôt qu’ils peuvent contribuer en apportant des solutions et en participant au développement des pays et des communautés d’accueil.

Le représentant légal Ferdinand Ndayiragije et le directeur exécutif de FMV, Reverien Gahimbare, ont convenu que la réunion offrait une occasion unique de présenter le travail de FMV et de renforcer le plaidoyer en faveur d’une plus grande collaboration au nom des réfugiés.

Outre le FMV, il y avait d’autres organisations dirigées par des refugies et des refugies qui menent des activités entrepreneuriales et génératrices de revenus, ayant un impact social au Rwanda, dont certaines sont basées au camp de Mahama, qui accueille plus de 65 000 réfugiés burundais et congolais à l’est du Rwanda.

Quelques photos:

 

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